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Algérie : des anciens candidats à la présidentielle condamnés à 10 ans de prison

Algérie : des anciens candidats à la présidentielle condamnés à 10 ans de prison
Vue du palais de justice de Dar El Beida le jeudi 27 mars 2025 à Alger.   -  
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AP Photo

Algérie

Le tribunal algérien a rendu, lundi 26 mai, des verdicts lourds dans une affaire de fraude liée à l’élection présidentielle de 2024.

Trois figures ayant présenté leur candidature, mais dont les dossiers avaient été rejetés, ont été condamnées à dix ans d'emprisonnement ferme pour corruption, en plus d’une amende d’environ 6 700 euros.

Les condamnés principaux

Les trois condamnés sont : Saida Neghza, femme d’affaires ; Belkacem Sahli, ancien ministre et chef du parti Alliance nationale républicaine ; et Abdelhakim Hamadi, gérant d’un laboratoire de produits vétérinaires.

Tous trois ont été reconnus coupables d’avoir acheté des parrainages pour pouvoir se présenter à la présidentielle. À l’issue du procès, ils ont été laissés en liberté, mais disposent d’un délai de 10 jours pour faire appel.

Contexte de l’affaire

Avant le scrutin de septembre dernier, qui a été remporté par le président sortant Abdelmadjid Tebboune, la commission électorale avait rejeté leurs dossiers, après une enquête ayant révélé des pratiques frauduleuses.

Selon le parquet, 50 élus auraient admis avoir reçu de l’argent en échange de leur parrainage, et une dizaine d’intermédiaires auraient collecté ces fonds. Ces montages visaient à contourner la règle exigeant la collecte de signatures pour valider leur candidature.

Une vaste procédure judiciaire

Au-delà de ces trois candidats, l’affaire a impliqué plusieurs dizaines de personnes. Au total, 70 individus ont été condamnés à des peines allant de 5 à 8 ans de prison, parmi lesquels des fils de Saida Neghza, des élus locaux, et des membres d’organisations patronales.

Les inculpations touchent à des infractions diverses telles que le trafic d’influence, l’abus de fonction, et la manipulation électorale.

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