Sénégal
A Dakar, les Sénégalais ont suivi de près chaque épisode du bras de Fer entre le gouvernement de Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Les avis sont partagés après la décision de la Cour suprême de casser un jugement permettant à Sonko de rester dans la course à la présidentielle de février 2024.
"Ousmane Sonko doit participer aux élections. Il doit être autorisé à participer. De quoi ont-ils peur de l'autre côté ? L'élection doit être transparente et tout le monde doit y participer. C'est ce que je demande au Président Macky Sall. Sinon, cela va leur coûter cher", a déclaré Pa Ahmed Ndiaye, habitant de Dakar.
Le mois dernier, le tribunal de Ziguinchor avait annulé la radiation de Sonko des listes électorales, rendant possible sa candidature à la présidentielle. Mais la cour suprême a cassé ce jugement, empêchant l’opposant de se présenter. Même si la candidature de Sonko est légitime pour certains, d’autres, comme Mamadou Aliou Baldé, estiment en revanche qu'il faut faire "confiance" aux juges :
"Il faut qu'on fasse confiance aux juges. Nous ne sommes pas des juges. C'est à eux de trancher et on doit suivre leurs décisions. Mais tout doit se faire dans le respect de l'intérêt général, a-t-il précisé.
Alors que l’obtention des parrainages pour prétendre à la présidentielle, doit se dérouler avant le dépôt des candidatures prévu du 11 au 26 décembre, la Cour suprême n'a pas fixé de délai au prochain jugement concernant cette affaire, réduisant d’autant plus les chances d'Ousmane Sonko de pouvoir participer.
01:04
Sénégal : ''Akon City'' ne verra plus le jour
Aller à la video
Nigéria : une nouvelle coalition de l'opposition contre le parti de Tinubu
01:09
Zimbabwe : la justice autorise les audiences sur des massacres de l'ère Mugabe
01:00
Tchad : affaibli, Succès Masra suspend sa grève de la faim en prison
01:06
Ousmane Sonko et Xi Jinping renforcent les liens entre le Sénégal et la Chine
01:00
Tchad : détenu depuis le 16 mai, Succès Masra entame une grève de la faim