Niger
Dans le contexte de la crise politique au Niger, les citoyens vaquent à leurs occupations quotidiennes, alors que plane au dessus de leur tête l’éventualité d’une offensive de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest.
Le putsch est vécu comme une libération pour nombre de petits commerçants aux prises avec une situation économique morose dans un pays classé parmi les plus pauvres dumonde.
Les voix s'élèvent contre cette opération militaire aux conséquences potentiellement dévastatrice. Issa Komoussa, un habitant de Niamey, ne cache pas sa colère à l'égard de la CEDEAO: "La CEDEAO peut venir ici si elle le souhaite(...) Nous les attendrons et ils devront passer sur nos cadavres avant d'atteindre les putschistes. Où était la CEDEAO quand ils (les djihadistes) ont tué nos parents, nos femmes dans les villages là-bas ? Où était la CEDEAO ? Nos gens ont été abattus et la CEDEAO n'a même pas partagé ses condoléances avec nous. Aujourd'hui, nous mettons un homme à terre et soudain la CEDEAO existe ? S'ils veulent coopérer, ils devraient le faire pour combattre les djihadistes, ceux qui terrorisent l'Afrique, en premier lieu".
Pour l’heure, la Cédéao privilégie toujours la voie du dialogue pour rétablir la démocratie, annoncant une «possible» mission diplomatique samedi au Niger, alors que les précédentes délégations de l'organisation régionale n'ont pas réussi jusqu'ici à rencontrer le général Tiani, le nouvel homme fort du pays.
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