Soudan
Des transportants de ressortissants égyptiens ont franchi ce lundi la frontière entre le Soudan et l’Egypte. Pour ces hommes et femmes sortis du chaos, c’est le soulagement.
Depuis neuf jours, au soudan les généraux Al-Burhane et Daglo peinent à faire taire leurs armes.
"L'atmosphère est devenue très difficile, maintenant ce n'est plus sûr du tout, il y a des frères qui y sont encore, certains essaient de fuir, d'autres ne peuvent pas s'échapper parce qu'il y a des tirs d'artillerie lourde à certains endroits'', explique Ahmad Abdul Aziz, étudiant égyptien.
Mona Othman, ressortissante soudanaise abonde dans le même sens : "Les bombardements sont intenses, il n'y a pas d'eau, pas d'électricité, la situation est instable. Des avions à réaction nous survolent en permanence, ils survolent la capitale. Nous ne nous attendions pas du tout à une telle chose, même en rêve, surtout à Khartoum. C'est quelque chose que je ne peux pas décrire, c'est tellement difficile".
Une situation indescriptible qui a déjà fait plus de 400 morts selon le bilan de l’OMS.
D'autres gouvernements ont également transporté par avion des centaines de diplomates et d'autres citoyens du Soudan pour les mettre à l'abri.
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