Tunisie
Les libertés en danger en Tunisie selon les groupes de défense des droits.
Après qu’une violente répression des manifestations contre le coup de force du président Kais Saied a eu lieu vendredi, les associations non gouvernementales ont dénoncé ce qu’ils ont appelés des actions policières musclées contre des journalistes et des manifestants.
"Des rues donnant sur l'avenue Bourguiba ont été fermées et des citoyens ont vu leur droit de se rassembler être ignoré. Les manifestants ont été violemment battus et des dizaines d'entre eux ont été arrêtés et au moins six sont toujours en détention à ce jour. Il y avait également un grand nombre de photographes et de journalistes, tunisiens et étrangers, qui ont été violemment agressés." a déclaréMehdi Jlassi, président du Syndicat des journalistes tunisiens.
Mardi, 21 groupes de défense des droits de l'homme ont organisé une conférence de presse pour dénoncer ces agissements.
Tunis, la capitale, n'avait pas connu de tels troubles depuis une décennie.
"Nous considérons que la situation est dangereuse. Cette tension ne doit pas perdurer durant les prochains jours car elle va augmenter la tension et la division dans la rue. Nous disons aux autorités qu'il faut avoir un discours clair sur les droits et les libertés." a expliqué Mehdi Jlassi, président du Syndicat des journalistes tunisiens.
Vendredi, La police, appuyée par des canons à eau, a chargé les manifestants et tiré des gaz lacrymogènes.
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