Ouganda
À Kampala, la maison d'Alex Kwizera raconte sa passion. Cet artiste ougandais, passionné de peinture, poursuit un objectif : celui d'alerter sur l'importance de la conservation de la nature par l'élimination des causes du changement climatique.
Depuis qu'il a lancé l'exposition "L'homme et la nature", où il expose ses œuvres d'art représentant l'homme dans son environnement, Alex Kwizera dévoile avec ses pinceaux toutes les actions de l'homme qui impactent la nature et provoque le réchauffement climatique.
"En tant qu'artistes, nous assumons toujours un sentiment qui n'est pas seulement le nôtre - quelque chose qui est une cause mondiale, quelque chose qui est plus grand que nous tous. C'est pourquoi nous faisons de l'art. Nous ne faisons pas de l'art pour l'apprécier nous-mêmes, nous le faisons pour que quelqu'un d'autre puisse partager un sentiment d'expression " selon Alex Kwizera.
L'artiste passe des journées entières à donner forme à ses rêves d'un monde sans pollution, sans inondations ou encore sans sécheresse. Il a d'ailleurs récemment été choisi comme le principal peintre au cours de la campagne de bio-diversité organisé par l'Autorité nationale de gestion de l'environnement, où il a spécifiquement peint des messages sur la protection de l'environnement - son prinicpal objectif.
"La pollution de l'eau a récemment été le plus grand problème environnemental en Ouganda. Et comme dans le reste du monde, il y a diverses campagnes pour lutter contre le changement climatique. Les artistes aussi amplifient le message en proposant des concepts qui peuvent inspirer plus de gens à se soucier de leur environnement".
À La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, qui commence fin octobre à Glasgow, plusieurs pays seront invités à proposer leurs plans contre le réchauffement de la planète, Alex Kwizera veut croire que ce sommet trouvera des solutions à cette problématique.
Il est de notre responsabilité, en tant qu'êtres humains, d'essayer de préserver notre environnement de la meilleure façon possible. En recyclant les plastiques qui se trouvent partout, en plantant un arbre, en respectant la nature de toutes les manières possibles, comme le faisaient nos ancêtres, rappelle l'artiste.
Avec la destruction des forêts et le non-recyclage des déchets plastiques ou encore l'émission de gaz à effet de serre, il faudra bien plus que de l'art pour changer les habitudes des grands groupes industriels et les puissantes économies mondiales responsables de la pollution de la planète.
Reste à espérer que la COP-26 arrivera à persuader quelque 200 pays de faire davantage pour réduire leurs émissions de carbone dans le but de contenir le réchauffement climatique.
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