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Quels enjeux pour l'élection présidentielle ghanéenne ?

Ignatius Annor répondant aux questions de Rosie Wright, d'Euronews.   -  
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Ghana

Alors que 17 millions de Ghanéens se rendent aux urnes pour décider de leur prochain président, le duel entre le président sortant Nana Akufo-Addo et son opposant principal, l'ancien président John Mahama, s'annonce très serré. Notre journaliste Ignatius Annor revient sur les enjeux de l'élection.

Ignatius Annor : "Il s'agit là des deux principaux rivaux. John Mahama se présente pour la troisième fois. C'est le plus jeune candidat en lice cette année. Et Nana Akufo Addo, du Nouveau Parti Patriotique, se présente pour la quatrième fois. Il s'est présenté à deux reprises, la première fois en 2008, sans succès, avant de ressortir vainqueur la troisième fois. C'est sa quatrième tentative. Quant à savoir s'il sera réélu, il faudra attendre la Commission électorale ghanéenne, qui avait déclaré qu'elle annoncerait les résultats de cette élection dans les 24 heures, ce qui est une première. La Commission électorale a été très touchée, surtout lorsqu'elle a décidé de revoir les listes électorales quelques mois avant le scrutin. L'échéance est donc très proche."

Rosie Wright : Les deux hommes ont signé ce qui a été un pacte de paix très symbolique vendredi. Pourquoi cela était-il nécessaire ?

**"**C'est la troisième fois que cela se produit. C'est très significatif cette fois-ci car le sud du Ghana, connu sous le nom de région de la Volta, est considéré comme le fief de l'opposition, le Congrès national démocratique. Il y a quelques mois, la région a connu des problèmes avec les sécessionnistes qui voulaient se séparer du reste de la République du Ghana... Le gouvernement, qui obtient très peu de voix dans le sud, a décidé d'envoyer plus de policiers et de militaires dans la région, s'attirant les foudres des chefs locaux et de la population. Beaucoup ont pensé que c'était un moyen pour bâillonner la population et l'empêcher de se présenter et de voter massivement pour l'opposition. Il s'agit donc de garantir l'engagement des deux parties en faveur de la paix et non de la violence lors de cette élection."

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