Afrique
Abdul Rahman Jamal avait quitté son pays l‘Éthiopie en quête d’une vie meilleure.
À 25 ans, il a laissé ses parents, sa femme et leurs quatre enfants il y a trois mois. Direction, Aden la capitale du Yémen d’où il espérait rejoindre l’Arabie Saoudite.
Mais la ville est devenue son terminus comme celui de nombreux migrants africains pris au piège d’un pays en proie à une violente guerre civile depuis 2011.
“Je regrette d‘être venu au Yémen, et je veux rentrer dans mon pays. Mes enfants me manquent et mes parents aussi. Il y a beaucoup de problèmes au pays. Je pleure chaque jour. Mon pays et les membres de ma famille me manquent et je m’inquiète beaucoup”, regrette Abdul Rahman Jamal, migrant éthiopien.
Arrivés sur les côtes de Djibouti, Jamal et d’autres candidats à l‘émigration ont été convoyés par des passeurs dans des embarcations surchargées. Il raconte que dans ces navires de fortune, les objets ont plus de valeur que les êtres humains qu’on n’hésite pas à jeter à la mer en cas de surcharge.
“Avant de monter à bord, nous avons entendu parler d’un naufrage en mer. Nous avons pris de grands risques pour atteindre le Yémen. C’est vraiment dangereux”, se souvient encore Jamal.
Un danger d’autant plus inutile aux yeux du migrant qui découvre avec étonnement que le Yémen déchiré par la guerre, est encore plus pauvre que l‘Éthiopie. Le pays natal qu’il ne peut plus retrouver à présent alors que le voyage pour l’Arabie Saoudite semble à jamais tomber à l’eau.
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