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Épidémie de choléra au Zimbabwe : 4 morts sur 22 cas

Épidémie de choléra au Zimbabwe : 4 morts sur 22 cas

Zimbabwe

Le Zimbabwe est frappé ces derniers temps par une épidémie de choléra qui a déjà touché 22 personnes dont quatre décès. Autorités et ONG à pied-d’oeuvre. Mais, pas si facile.

Elle aurait peut-être atteint le siècle. Malheureusement, le choléra a précipité la mort de cette octogénaire. Et pour avoir manipulé ses déjections lors de rituels funéraires, trois membres de sa famille ont été atteints du choléra avant d’en mourir eux aussi. Ce sont donc les quatre premiers décès sur les 22 cas de choléra enregistrés il y a environ deux semaines à Chegutu, une petite ville du sud-ouest de la capitale du Zimbabwe, Harare.

Mais, le choléra est loin de stopper son bonhomme de chemin. Autorités et ONG le savent fort bien. Quitte à s’engager dans une véritable course contre la montre. Médecins sans frontières, la Croix-Rouge du Zimbabwe, l’UNICEF et des ONG allemandes sont déjà sur place pour aider à gérer l‘épidémie. “Le nombre de cas présentés est passé de 18 vendredi à 22 et nous travaillons avec plusieurs de nos partenaires qui sont intervenus pour aider à gérer la situation”, explique le Dr Wenceslaus Nyamayaro, directeur provincial de la santé de Mashonaland-Ouest.

Une mobilisation qui semble alimenter l’optimisme de certains habitants de Chegutu. “Nous espérons qu’avec l’effort collectif en cours, le gouvernement et les autres parties prenantes pourront arrêter le fléau de Chegutu et empêcher la propagation du choléra dans d’autres régions”, espère Dexter Nduna, membre du conseil communal de Chegutu.

Et si l’on redoute une éventuelle propagation à travers tout le pays, c’est en raison de plusieurs facteurs. Des études estiment qu’il y aurait un lien étroit avec les épidémies de choléra en cours dans les pays voisins comme la Zambie où près de 61 personnes sur 114 cas ont trouvé la mort dans la deuxième semaine de ce mois.

Mais, selon les autorités zimbabwéennes, les enquêtes ne font pas état de mouvements effectués par les victimes vers les pays voisins. Tous les soupçons pèsent sur la pénurie d’eau potable. Ce qui, d’après des experts en santé publique, pourrait mettre à mal, voire hypothéquer des stratégies comme le renforcement des contrôles sanitaires au niveau des frontières.

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