Congo
Les jours passent et se ressemblent à Brazzaville, la capitale politique de la République du Congo. La ville est depuis plusieurs semaines maintenant assujettie à une pénurie d’essence qui étouffent les consommateurs.
Chaque jour, de longues files d’attente se dessinent devant les stations d’essence, dans lesquelles les clients peuvent passer des heures. Mais difficile de sortir de là satisfait, car l’essence disponible est insuffisante. Une situation qui pourrait bientôt déboucher sur la surenchère dans le milieu des transports ; les chauffeurs passant plus de temps à chercher du carburant qu‘à faire leur recette.
La crise dans la région du Pool, dans le Sud, a rendu difficile le trafic ferroviaire qui assure pourtant l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique. Désormais, les stations doivent plutôt s’accommoder des camions-citernes.
Conscientes du problème, les autorités brazzavilloises ont lancé une traque aux réseaux illicites de carburant. Les contrebandiers, encore appelés “Kadhafis” sont notamment dans le viseur de la police qui les accuse de créer une “pénurie artificielle”.
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