Afrique du Sud
Plus d’un mois après son limogeage du ministère des Finances de l’Afrique du Sud, Pravin Gordhan monte au créneau et condamne fermement (une fois de plus) la corruption dans le pays.
Dans un discours prononcé jeudi à Johannesburg avant la projection du nouveau documentaire “Promesses et mensonges : l’ANC, l’exil et le projet de liberté”, il n’a pas manqué d‘énoncer les différents aspects de l’instabilité politique que traverse son pays.
Pour Pravin Gordhan, l’ANC n’est pas le meilleur choix pour un meilleur avenir en Afrique du Sud.
Combien de temps faudra-t-il pour que l’on passe de la corruption au sens large à un Etat voyou ? Comment allons-nous nous assurer que nous avons la bonne gouvernance que les Mandela, les Sisulu, les Kathrada ont porté dans leurs vies et que ce type d’éthique perdure dans le futur ? Allons-nous devenir les victimes de l’Histoire ? Allons-nous supporter de nous regarder dans le miroir si nous laissons cette organisation prendre la mauvaise direction. S’est-il interrogé.
Pravin Gordhan a été limogé à la fin du mois de mars, par le président Jacob Zuma, au cours d’un ‘‘réaménagement du cabinet’‘ et au terme de plusieurs jours de spéculation et de tensions qui ont secoué les marchés et la monnaie du pays.
Son limogeage au poste du ministère des Finances avait suscité de vives réactions au sein de l’ANC et de nouveaux appels à la démission du Président Zuma.
Il a été remplacé à la tête du trésor sud-africain par un de ses fidèles Malusi Gigaba jusque-là ministre de l’Intérieur.
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