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Une pétition pour reconnaître la colonisation comme "crime contre l'humanité"

Une pétition pour reconnaître la colonisation comme "crime contre l'humanité"

Crime contre l'humanité

A l’initiative de Claudy Siar, homme de médias et ancien délégué interministériel pour l‘égalité des chances des Français d’outre-mer, une pétition pour inviter les pays et instances africaines à qualifier la colonisation de “crime contre l’humanité” a été lancée.

Par cet acte, le présentateur de la célèbre émission “Couleurs tropicales”, n’entend pas faire un “rappel de l’histoire”, mais attirer l’attention afin que la notion de crime contre l’humanité soit juridiquement définie par “les États nés du crime colonial” et non par les anciennes “puissances esclavagistes”.

>>> LIRE AUSSI : L’INTEGRALITE DE LA TRIBUNE DE CLAUDY SIAR ET SIGNEZ LA PETITION

Dans une tribune qu’il nous a fait parvenir Claudy Siar s’interroge sur le silence des États africains qui ont portant souffert de la colonisation.

Pourquoi faudrait-il que la notion de crime contre l’humanité soit juridiquement définie par les anciennes puissances esclavagistes et colonialistes ? Ainsi, nous, descendants d’esclaves, de colonisés, de colonisateurs, nous, néocolonisés, lançons un appel. Nous demandons aux États nés du crime colonial d’intervenir dans ce débat au nom de la légitimité et de la dignité, de légiférer et d’adopter un texte qualifiant la colonisation de CRIME CONTRE L’HUMANITÉ, d’instaurer une journée officielle de recueillement à la mémoire de toutes les victimes de la colonisation.

Cette initiative de l’animateur intervient alors que le débat sur les séquelles de la colonisation continue de diviser. En visite en Algérie le mois dernier, une sortie du candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron, qualifiant la colonisation de “crime contre l’humanité” avait soulevé un tollé en France.

A l’inverse, une déclaration de l’autre candidat à la présidentielle française, François Fillon, quelques mois plus tôt, affirmant que “la colonisation était une volonté de la France de partager sa culture”, avait été mollement accueillie par les dirigeants africains.