Nigéria
Fermer tous les camps de déplacés d’ici mai 2017, c’est l’objectif que s’est fixé un gouverneur nigérian.
Sept années de conflit ont dévasté le nord-est du Nigeria, et dans l‘État de Borno, épicentre de l’insurrection islamiste de Boko Haram, le gouverneur Kashim Shettima estime qu’il sera bientôt temps pour des centaines de milliers de déplacés de “rentrer” chez eux.
“Ces camps ont beaucoup de difficultés. Nous avons des problèmes avec les mariages précoces, la prostitution, les excès de drogue, les gangsters. Si nous laissons ces camps se retrancher, nous aurons un autre Calais entre nos mains. Nous aurons une autre crise de réfugiés de Dadaab entre nos mains”, a t-il déclaré.
Les camps de déplacés au Nigéria sont souvent le théâtre de nombreux problèmes.
Il y a quelques semaines l’ONG Human Rights Watch avait révélé que des femmes vivant dans ces camps avaient été violées par des responsables de la police nigériane.
En février dernier, un double attentat-suicide dans un camp avait causé la mort de 58 personnes.
Mais le retour des déplacés chez eux est lui aussi compliqué par les attaques des terroristes de Boko Haram qui continuent de sévir au nord-est du pays.
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