Burkina Faso
La proposition de loi sur la rétrocession de 105 000 parcelles de terre illégalement attribuées a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Burkina Faso.
Les emprises foncières concernées par le nouveau texte voté ce jeudi sont celles « acquises par les promoteurs immobiliers et les particuliers sur la période 1995 à 2015 ». La proposition de loi faisait suite à une enquête parlementaire réalisée dans 15 des 360 communes que compte le Burkina Faso.
L’une des premières victimes de cette nouvelle disposition est la belle-mère du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré. Sur les 105 000 parcelles concernées par le texte, elle en possédait plus de 83 %, soit 88 000 lots.
Le quartier d’affaires du centre-ville de Ouagadougou – Ouaga 2 000 – serait aussi concerné puisque 248 parcelles y ont été attribuée sur instruction verbale de Blaise Compaoré, selon le président de la commission d’enquête parlementaire Boureima Barry.
Aller à la video
Comment les mines d'or d'Afrique de l’Ouest alimentent conflits et trafic
01:35
Mali : des premiers Jeux de l'AES placés sous le signe de la cohésion
02:04
Santé : étude sur le microbiome intestinal en Afrique
01:40
Kenya : 2 morts lors d'une manifestation contre les brutalités policières
01:37
En 2024, 51% des décès liés au terrorisme enregistrés au Sahel
01:55
RDC : Goma célèbre la béatification de Floribert Bwana Chui