Soudan
Sara Jadallah s’est lancée dans un vaste chantier, celui de la numérisation des films produits par son père, le réalisateur soudanais Jadallah Jubara. Un des grands noms du 7e art soudanais décédé il y a huit ans.e art soudanais décédé il y a huit ans.
En 50 ans de carrière, Jadallah Jubara a produit plus cent documentaires et quatre longs-métrages. Il a aussi filmé des faits essentiels de l’histoire du Soudan à l’image de la cérémonie d’indépendance du pays.
Le défi de Sara concerne donc un plus de 100 heures de films, essentiellement gravés sur des pellicules de 15 et 35 millimètres.
“Grâce à cette caméra, il a documenté l’histoire du Soudan et nous a montré sa valeur. Donc je veux la préserver. Son travail est un héritage, un héritage pour l’avenir des générations soudanaises “, a dit Sara Jadallah.
Pas facile pour autant de sauver ces pellicules. L’initiative nécessite en effet d’importants moyens financiers. Les 40 premières heures de films déjà stockées en version numérique ont coûté des dizaines de milliers de dollars. Le projet bénéficie du financement et de l’expertise de réalisateurs allemands.
“Je ne savais pas grand chose de Jadallah Jubara, mais je savais qu’il avait été réalisateur et cameraman pendant plus de 50 ans au Soudan et en soi, c‘était très excitant. Donc j’ai pensé que c‘était, bien sûr, important de sauver son héritage. Et Sara avait ce désir de préserver l’héritage de son père “, a affirmé Katharina von Schroeder, réalisatrice allemande.
Sommes toutes, un précieux héritage pour la nouvelle génération des cinéastes soudanais.
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