Burundi
Les discussions de sortie de crise entre les acteurs politiques burundais à Arusha reprennent ce 12 juin autour de l’ancien président tanzanien Benjamin Mpaka.
Le climat devrait être plus détendu dans la capitale tanzanienne ; avec la participation de plus de délégués de partis politiques et d’organisations de la société civile.
Comme en mai dernier cependant, les échanges ne devraient pas inclure, en tant que telle, la plateforme de l’opposition en exil du Cnared, qualifiée de terroriste par le pouvoir.
Mais des partis politiques, membres du mouvement, devraient toutefois participer, à titre individuel, à ces trois jours de discussions.
Le Cnared explique ce changement de stratégie par sa volonté de sortir le Burundi de la crise tandis que le gouvernement pointe une tentative de sauver les meubles.
Au terme des consultations successives de tous les acteurs, le facilitateur Benjamin Mpacka doit remettre une feuille de route pour le Burundi aux chefs d‘État de la communauté de l’Afrique de l’Est.
La crise politique au Burundi a déjà fait près de 500 morts et plus de 270 000 réfugiés selon le Haut commissariat des réfugiés des Nations Unies.
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