Guinée
Abdoul Malick Diallo, journaliste guinéen a été agressé samedi par des éléments de la garde présidentielle alors qu’il couvrait un meeting du président Alpha Condé au siège du RPG, le rassemblement du peuple de Guinée, au pouvoir.
Le journaliste dit avoir été passé à tabac à la base de la sécurité présidentielle où il avait été transporté après son arrestation . Il a notamment reçu des coups à la poitrine qui lui ont fait perdre connaissance pendant un certain temps.
L’intéressé semble ne pas comprendre les motifs de ses agresseurs .
“Ils m’ont fait comprendre qu’ils m’ont surtout arrêté parce que j’avais parlé à l’un d’entre eux (les éléments de la garde présidentielle, NDLR) en poular. J’ai dit non, je n’ai pas parlé en poular, d’ailleurs même si je l’avais fait, est-ce qu’il est interdit de parler en poular au siège du RPG?”, a-t-il déclaré.
Le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée s’insurge contre le harcèlement dont sont victimes les journalistes dans son pays.
‘‘Ça commence vraiment à inquiéter les professionnels de médias et ça ne fait que se multiplier. Hier, c‘était le cas de Kankan, aujourd’hui c’est Abdoul Malick, demain on se pose la question à qui le tour? “, s’interroge Sidi Diallo.
Ce dernier pense par ailleurs que cette agression de trop d’un journaliste, ne doit pas rester impunie.
‘‘Tout ce que nous pouvons c’est d’accompagner la victime pour que justice soit faite. Et pour que l’auteur de ce coup soit vraiment sanctionné à la hauteur de sa forfaiture, pour que ça cesse un peu ces attaques, ces barbaries à l’encontre des hommes des médias “, souligne-t-il.
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