La directrice de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déclaré mercredi qu'elle avait reçu des milliards de nouveaux fonds et diversifié sa base de donateurs.
L'OIM reçoit des milliards de dollars de financements
Sous la direction de Mme Pope, l'OIM a lancé son tout premier "appel mondial" en janvier, cherchant à obtenir près de 8 milliards de dollars, afin de financer des programmes qui préparent les flux migratoires à l'avance, et ne se contentent pas d'y réagir.
"La bonne nouvelle, c'est que nous ne sommes pas dans une situation financière catastrophique. Nous nous débrouillons mieux que jamais lorsqu'il s'agit d'apporter des ressources financières pour accomplir le travail que nous faisons. Nous sommes donc en position de force. Le deuxième élément est que le secteur privé bénéficie en fait d'une bonne gestion des migrations. C'est ce que j'entends partout dans le monde", a déclaré Amy Pope.
Amy Pope, ancienne conseillère en matière de migration du président américain Joe Biden, qui a obtenu son soutien lors de sa campagne victorieuse pour diriger l'OIM l'année dernière, affirme qu'elle ne travaille pas pour le compte d'un gouvernement et qu'elle s'efforce d'aborder toutes les complexités de la migration.
"Et se concentrer sur un seul élément du problème, se concentrer uniquement sur la frontière, signifie que l'on n'aborde pas tous les autres éléments qui poussent les gens à se déplacer. C'est pourquoi je résiste à toute idée de réduire la question des migrations à la seule gestion des frontières, car je pense qu'il s'agit là d'une énorme erreur stratégique de la part des gouvernements, qui s'inscrit dans certaines des politiques auxquelles nous assistons et qui a des conséquences très, très négatives.", a expliqué la directrice de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
La nouvelle directrice de l’Organisation internationale pour les migrations a évoqué à plusieurs reprises les avantages de la migration, notamment la main-d'œuvre que les migrants apportent aux pays d'accueil et l'argent qu'ils envoient chez eux, à une époque où les mouvements politiques de droite dans certains pays occidentaux ont critiqué, voire diabolisé, les nouveaux arrivants.