Environ 2 000 personnes ont été obligées de quitter leurs habitations suite aux attaques menées contre les forces armées congolaises dans la province du Nord-Kivu par les rebelles du ‘’ Mouvement du 23 mars’’ connu sous le sigle du M23, notamment à proximité du parc national de Virunga, classé au patrimoine del’UNESCO.
RDC : le calvaire des "victimes" des rebelles du M23
Bukima, Nyesisi Ruhanga et Rutshuru, entre autres, six villages congolais ont été visés par ces violences.
" J'étais à la maison quand j'ai vu des soldats tirer des balles dans les collines, et d'autres balles venant de l'autre côté ", explique Tumaini Anouarite , habitante de Rugari .
Le récit de sa compatriote Sarah Kasigwa, est tout aussi glaçant. " Nous avons vu plusieurs morts. J'ai perdu mes enfants et mon mari. Nous dormons ici, dans cette école, à même le sol, sans couverture. Nous souffrons beaucoup .", souligne cette congolaise dans la vingtaine révolue.
Des récits qui ne suffisent peut-être pas à décrire l’horreur quasi-endémique des populations de l’Est de la RDC. Vendredi, les forces de la MONUSCO , la Mission des Nations Unies dans le pays, ont été déployées dans la zone. Depuis deux mois, le M23 a repris du service dans cette partie du pays. Alors que ces rebelles ont été vaincus en 2013.
Les forces armées congolaises disent avoir ‘’ neutralisé’’ dans la nuit de vendredi à samedi, 20 rebelles du M23 lors d’une offensive à Sabinyo, dans le territoire de Rutshuru.