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La Chine met en garde contre l'aggravation des tensions avec l'UE

Des visiteurs examinent le BYD ATTO 3, fabriqué en Chine, au salon de l'automobile IAA à Munich, en Allemagne, le 8 septembre 2023   -  
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Matthias Schrader/Copyright 2019 The AP. All rights reserved

Chine

La Chine a appelé l'Union européenne à cesser de « politiser » les questions commerciales en réaction à un projet de l'UE visant à imposer des droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Les constructeurs chinois, tels que BYD et SAIC Motor, pourraient voir leurs véhicules soumis à des droits de douane allant de 17 % à 36 %.

Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré : « Nous exhortons l'Union européenne à corriger immédiatement ses mauvaises pratiques, à cesser de politiser, d'instrumentaliser et de militariser les questions économiques et commerciales, et à faire preuve de sincérité pour se mettre d'accord avec la Chine. Nous demandons également à accélérer les discussions sur des solutions appropriées pour éviter l'escalade des tensions commerciales et préserver la confiance mutuelle ainsi que la coopération entre la Chine et l'Union européenne. »

Par ailleurs, Pékin a dénoncé un rapport stratégique nucléaire secret axé sur la Chine, adopté en mars par l'administration Biden. Ce document classifié met en lumière l'expansion rapide de l'arsenal nucléaire chinois, qui pourrait bientôt rivaliser avec ceux des États-Unis et de la Russie. Mao Ning a exprimé la « grave préoccupation » de la Chine : « Il a été démontré que les États-Unis n'ont cessé, ces dernières années, de propager la théorie de la soi-disant menace nucléaire chinoise. Les États-Unis cherchent ainsi des excuses pour se soustraire à leurs responsabilités en matière de désarmement nucléaire et développer leur arsenal nucléaire de manière à disposer d'un avantage stratégique écrasant. »

La Chambre de commerce chinoise a également accusé l'Union européenne de pratiquer un « protectionnisme » déguisé, avertissant des conséquences « négatives » sur les relations entre Pékin et Bruxelles.

Ces tensions s'inscrivent dans un contexte de rivalité croissante, où la Chine est également accusée de fausser la concurrence dans des secteurs comme les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries.

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