Tunisie
Quelques heures avant la tenue du référendum, des centaines de personnes ont manifesté pour la démocratie en Tunisie. Ils demandent la démission du président Kaïs Saied, qui s'est octroyé les pleins pouvoirs et dirige le pays seul depuis plusieurs mois. Lundi, la Tunisie est appelée à voter pour ou contre son projet de nouvelle Constitution.
"Le message le plus important que nous voulons transmettre est que les manifestants pro-démocratie en Tunisie continuent de lutter contre le coup d'État et contre tous ceux qui veulent faire reculer la révolution et la démocratie", explique Ali Larayedh, chef du parti Ennahdha.
_"_Nous manifestons aujourd'hui 24 heures avant le soi-disant référendum pour exprimer une position que nous avons annoncée il y a des mois, à savoir qu'elle n'est pas liée à un référendum, mais plutôt à faire allégeance à une personne nommée Kaïs Said", continue Samir Dilou, avocat en ancien haut responsable du parti.
S'il est adopté, le texte fera passer la Tunisie dans un régime présidentiel, avec deux assemblées aux pouvoirs réduits. Et le nouveau gouvernement n'aurait plus besoin de la confiance des chambres pour diriger.
"Je suis venue participer en tant que femme tunisienne et pour dire que nous adhérons à la constitution de 2014, et que nous disons non au référendum, non à la constitution d'un seul homme, non au rassemblement des pouvoirs entre les mains d'une seule personne, non à la destruction des institutions en Tunisie", ajoute Basma, présente lors de la manifestation.
Depuis la publication du projet de Constitution le mois dernier, la société civile appelle au boycott du texte. Mais nombreux sont ceux qui redoutent son adoption malgré l'opposition.
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