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Nigéria : incarcération de Nnamdi Kanu, chef de l'Ipob

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STEFAN HEUNIS/AFP or licensors

Nigéria

Le chef du mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob) Nnamdi Kanu a été ramené dimanche 27 juin au Nigéria pour être jugé pour terrorisme.

Kanu est accusé de trahison devant la Haute Cour fédérale d'Abuja, la capitale du Nigeria. Il fait également face à onze chefs d'accusations dont incitation à la violence contre l'état nigérian en plus d'autres activités subversives.

Il avait fui le Nigeria en septembre 2017 après que l'armée ait envahi sa maison dans à Abuja, dans le sud-est du pays. Le procureur général et ministre de la Justice de la nation ouest-africaine, Abubakar Malami (SAN), a révélé mardi aux journalistes que Kanu avait été arrêté et ramené au Nigeria dimanche.

"Il est accusé d'avoir engagé des activités subversives, notamment des incitations à la violence contre l'Etat nigérian et ses institutions à travers des messages diffusés à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux", a déclaré le ministre nigérian de la Justice lors d'une conférence de presse.

Le ministre de la justice a décrit l'arrestation comme le résultat d'un effort de collaboration entre les agences de sécurité du Nigeria et Interpol.

Mardi, Nnamdi Kanu a été présenté devant la justice, qui a autorisé son incarcération et affirmé que son procès se tiendra en juillet.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de l'Ipob, Emma Powerful, n'a pas réagi à l'annonce de cette nouvelle arrestation qui survient après des mois de troubles dans le sud-est du Nigeria et la création du mouvement paramilitaire de l'ESN (Réseau Sécuritaire de l'Est).

Selon un décompte des médias locaux, la région aux tendances indépendantistes connaît de nouvelles flambées de violence. Effectivement, depuis le début de l'année au moins 127 policiers ou membres des forces de sécurité ont été tués et une vingtaine de postes de police et des bureaux de la commission électorale ont été pris d'assaut.

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