République démocratique du Congo
Deux semaines après l’éruption du volcan Nyiragongo, des déplacés de Goma qui avaient trouvé refuge à Sake, en République démocratique du Congo, commencent à regagner leur localité.
Mais tous n’ont pas le cœur au retour. Les raisons ne manquent pas.
"I_ls nous demandent de rentrer, je n'ai plus où aller avec les enfants, j’en ai 9. Il y a parmi eux des malades, ma maison avait été détruite par le volcan, je ne sais plus quoi faire. On va nous embarquer comme des animaux dans des véhicules sans nous dire où on nous emmène vraiment ? Que celui qui a où rentrer, rentre. Mon mari a été emporté par ce volcan, j'ai 9 enfants, certains sont encore à minova et je n’arrive pas les joindre. Comment vais-je rentrer ? Moi, je reste à sake_", explique Francine Maombi Byenda, habitante de Buhene
Face à ces doléances, les autorités provinciales ont donc tranché. Même si à Sake, les déplacés occupent les locaux de certaines écoles, privant les élèves de cours depuis le 23 mai.
"_Ceux qui ne veulent pas rentrer, ce sont des déplacés dont les maisons ont été calcinées ou elles sont tombées suite au tremblement de terre. Le gouvernement provincial a prévu qu'ils restent un peu en attendant que le gouverneur de province puisse prendre les dispositions utiles à ce sujet._’’, a déclaré Bauma Bisiwa Bulenga, le chef de groupement Kamurhonza.
Et ils sont nombreux, ces désormais sans-abri. La coulée de lave ayant détruit environ 2 500 habitations à Goma. En visite dans la province meurtrie, le Premier ministre congolais a promis une meilleure prise en charge des sinistrés.
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