Union africaine
Difficile de passer à côté de la pandémie, alors que plusieurs économies africaines peinent à amortir l'impact économique du virus.
C'était une ouverture du sommet de l'Union Africaine très particulière. En raison de la pandémie de Covid-19, les dirigeants africains ont été forcé de se réunir par visioconférence. Malgré un ordre du jour simplifié à la demande de plusieurs chefs d'états, difficile d'entendre toutes les interventions alors que les discours des dirigeants étaient entrecoupés par une mauvaise connexion internet.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a néanmoins pu évoquer la difficulté des états africains à absorber l'impact économique de la pandémie. Dans son dernier message en tant que président de l'organisation panafricaine, Cyril Ramaphosa a affirmé que plus devait être fait pour aider les économies du continent, durement touchée par l'immobilité des confinements. Malgré les efforts de la Banque Mondiale et du FMI, celles-ci peinent à retrouver une activité normale.
La plupart des pays de l'Union Africaine n'ont à ce jour toujours pas reçu de doses de vaccins contre le coronavirus qui a causé la mort de plus de 93 000 personnes sur le continent. Seuls quelques heureux comme l'Afrique du Sud, le Maroc ou l'Algérie ont bénéficié de livraison.
La situation sécuritaire de plusieurs pays du continent était également à l'ordre du jour dans ce premier jour de sommet: les conflits au Sahel, en Centrafrique et au Tigré inquiètent toujours l'organisation panafricaine.
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