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La CEDEAO appelle au respect des délais de la transition au Mali

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Mali

La transition malienne n’excédera pas 18 mois. C’est la principale conclusion à laquelle est parvenue mardi, une mission de haut niveau de la communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique de l’ouest mardi Bamako.

Pour Goodluck Jonathan, le chef de cette délégation, le Mali pourrait organiser des élections au terme de la période transitoire actuelle. Se basant sur ses échanges avec les responsables maliens. « Le président de la transition qu'ils se sont engagés à organiser une élection avant la fin des 18 mois », a déclaré l’ancien président Nigérian. Des assurances donc, alors que des appréhensions existent. Au nombre desquelles, la place prise par les hommes en uniforme au sein de la transition. "c'est trop tôt pour douter de l'équipe de transition", souligne cependant Goodluck Jonathan.

Sous la pression de la Cédéao, les responsables de la période post-Keita se sont engagés à rendre sous 18 mois,  le pouvoir à des dirigeants civils issus d'élections et ont mis en place des organes de transition: présidence, Premier ministre et gouvernement, organe législatif.

Des inquiétudes et des recommandations

En revanche, "la Cédéao est très préoccupée" par les récentes accusations de tentative de déstabilisation ou de coup d'Etat mettant en cause plusieurs personnalités, dont l'ancien Premier ministre Boubou Cissé, et insiste "pour que les personnes qui n'ont rien à voir avec cette rumeur ou bien cette tentative de déstabilisation puissent être libérées le plus rapidement possible’’. Pas que, au-delà de la nécessité du calendrier, l’institution régionale s’invite aussi sur le terrain de la gouvernance électorale au Mali. Pour elle, "le processus de transition devra déboucher sur des élections crédibles et transparentes".

Dans le communiqué publié à l'issue de la visite, l'institution note " l'insuffisance" des consultations menées par les militaires pour mettre en place les organes de transition, mais aussi les "avancées" que ceux-ci constituent.

Elle réclame que le Conseil national de salut du peuple (CNSP) formé par les putschistes soit "formellement dissous".

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