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Burkina : trois militaires et une "vingtaine de terroristes" tués dans le Nord

Burkina : trois militaires et une "vingtaine de terroristes" tués dans le Nord

Burkina Faso

Trois militaires burkinabé ont été tués dans la nuit de lundi à mardi lors de deux attaques, dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé dans un communiqué l’état-major des armées, qui fait état d’une “vingtaine de terroristes” abattus.

“Dans la nuit du 2 au 3 décembre, les détachements militaires de Toeni (province de Sorou, Nord-Ouest) et Bahn (province de Loroum, Nord) ont simultanément été attaqués aux environs de 2H. La vigoureuse contre-attaque a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes (…) Trois des soldats ont malheureusement perdu la vie”, selon le texte.

Sept autres soldats ont été blessés lors “des combats qui ont été intenses”, précise le communiqué. “De l’armement, des munitions, une dizaine de motos et divers autres matériels ont été saisis”, selon l’armée.

Des sources sécuritaires avaient donné le même bilan à l’AFP un peu plus tôt dans la journée. Déjà, le 18 octobre, cinq membres des forces de défense et de sécurité avaient été tués et 11 blessés au cours de deux attaques simultanées à Bahn et Yensé (Nord), selon l’armée.

Dimanche, 14 fidèles ont été tuées lors de l’attaque d’une église protestante, dans l’est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne.

Attaques jihadistes de plus en plus fréquentes

Malgré la présence des forces françaises (Barkhane), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l’ONU (Minusma).

Le Sahel fait l’objet d’attaques jihadistes de plus en plus fréquentes après les premières violences dans le nord du Mali en 2012. Depuis 2015, les attaques jihadistes au Burkina ont fait plus de 700 morts, selon un décompte de l’AFP et environ 500.000 déplacés internes et réfugiés, d’après les Nations unies.

Ces attaques, quasi quotidiennes, sont rarement revendiquées mais attribuées à des groupes armés jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe État islamique.

Les forces de l’ordre, qui paient un lourd tribut, semblent incapables d’enrayer les violences jihadistes. Elles restent sous-équipées et sous-entraînées, en dépit des discours volontaristes du gouvernement.

Depuis début novembre, les forces de défense et de sécurité ont annoncé avoir tué 76 jihadistes lors de plusieurs opérations, sans que l’on puisse confirmer ces bilans de manière indépendante.

AFP

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