Enseignement supérieur : le Congo et le Cameroun dotés d'une université commune

Une université inter-États devrait accueillir sous peu des étudiants congolais et camerounais, annoncent les autorités camerounaises.

D’un côté, Sangmélima à quelque 170 km au sud de Yaoundé, la capitale du Cameroun. Et de l’autre, Ouesso, à plus de 810 km au nord de Brazzaville, capitale du Congo.

Ces localités, séparées par quelque 650 km, abritent désormais l’université inter-États entre le Congo et le Cameroun. L‘établissement aura donc deux sites basés dans les deux villes. La composante de Ouesso accueillera les étudiants en agroforesterie, sciences et technologie appliquées.

Tandis que le site de Sangmélima abritera, lui, les filières d’ingénierie numérique, d’agriculture et des technologies de l’information et de la communication.

La structure dont les travaux ont débuté en 2012 devrait ouvrir ses portes lors de l’année académique 2019-2020, ainsi que l’a annoncé le 26 juin à Brazzaville, l’ambassadeur du Cameroun au Congo Komidor Njimoluh Hamidou lors de la célébration en différé de la fête nationale camerounaise (20 mai).

Et comment s’y inscrire ? « Tout le monde est censé passer par un concours. Mais ici, les meilleurs élèves n’en auront pas besoin. Si vous faites partie de l‘élite, il vous suffira de faire acte de candidature », rappelait en octobre dernier, le Professeur Marcel Fouda Ndjodo, coordinateur de l’université inter-États.

Censée offrir « une mobilité des étudiants de part et d’autre des deux frontières », cet établissement « résultat de la volonté des présidents des deux pays est un « instrument d’intégration sous-régionale », rapportent des médias congolais et camerounais.