Rwanda
Au Rwanda, la requête des activistes pour la suppression d’une loi faisant de l’insulte au président une infraction pénale a fait chou blanc. La Cour suprême a maintenu la loi dans son entièreté, rejetant la requête des activistes. Pour l’institution, ce texte est nécessaire en raison des responsabilités portées par les hautes autorités du pays.
Cette loi adoptée en septembre 2018 a certes supprimé la diffamation envers les particuliers mais crée des délits d’injure et de diffamation envers le président assortis de peines allant de cinq à sept ans de prison et d’un maximum de 6 860 euros d’amende.
De même, l’outrage d’un parlementaire ou d’un agent de la fonction publique par la parole, l’écrit ou la caricature est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et 490 euros d’amende.
Une loi qui avait suscité l’indignation des organisations de défense de la liberté de la presse dont Reporters sans frontières (RSF) qui estiment que le texte fait peser une épée de Damoclès sur les journalistes du pays.
Richard Mugisha, un avocat qui a ouvertement soutenu l’appel des activistes qualifie la loi d’anticonstitutionnelle car elle porte atteinte à la liberté de la liberté d’expression.
Salué pour ses réalisations, notamment économiques, au sortir du génocide, le président rwandais Paul Kagame est toutefois autant respecté que craint. Ses détracteurs le dépeignent comme un despote au régime autoritaire.
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