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Rétropédalage : le Soudan maintient son engagement dans la guerre au Yémen

Rétropédalage : le Soudan maintient son engagement dans la guerre au Yémen

Soudan

Khartoum se tiendra au côté de la coalition arabe dans la guerre au Yémen, contrairement à ce qui a été entrevu en début de mois, lorsque le Soudan a annoncé qu’il révisait sa participation à ce conflit.

L’appel de la société civile et du Parlement soudanais n’a finalement pas été entendu. Le Soudan restera bien en territoire yéménite. Mercredi, alors qu’il recevait le ministre adjoint de la Défense saoudien, le président soudanais Omar el-Béchir a annoncé que son pays maintient son engagement à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, dans la guerre au Yémen, a rapporté l’agence de presse officielle SUNA.

À l’en croire, les difficultés économiques n’empêcheront pas le Soudan de “rétablir la légitimité au Yémen”. Pourtant, pour la société civile et une soixantaine de parlementaires, la crise économique que vit le pays ainsi que les pertes enregistrées dans le régiment sont des raisons suffisantes pour se retirer du bourbier yéménite. Un appel qu’ils multiplient depuis quelques mois déjà.

Motivations politiques

Début mai, Ali Salem, le ministre soudanais de la Défense, avait laissé croire à cette éventualité du retrait soudanais, estimant que le pays prendra “une décision qui bénéficiera au pays”.

En mai 2017, le Soudan s’est engagé à hauteur de centaines de soldats dans la coalition arabe qui combat les groupes chiites houthis dans la province de Hajjah, au Yémen. Déployés sur terre, les soldats soudanais subissent des pertes considérables. Début avril, des dizaines d’entre eux ont péri dans une embuscade.

De l’avis d’analystes politiques, l’engagement soudanais couvait de prime abord des motivations politiques notamment la normalisation des relations avec l’Occident et plus précisément les Etats-Unis. L’objectif recherché était la levée définitive des sanctions américaines, finalement acquise en octobre 2017 après 20 ans d’embargo. Mais les promesses pour l‘économie que faisaient miroiter la levée des sanctions américaines sont loin de se réaliser.

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