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Élections municipales et régionales 2018 couplées en Côte d'Ivoire

Élections municipales et régionales 2018 couplées en Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire

C’est une grande première au pays d’Houphouët-Boigny. La décision a été adoptée ce mardi lors d’une rencontre entre la Commission électorale indépendante et divers partis politiques au siège de la première entité citée, à Abidjan. Les détails.

Les dates de ces scrutins ne sont pour l’instant pas connues. Mais, comme pour tenter de freiner les ardeurs, la CEI (Commission électorale indépendante) promet une révision des listes électorales pour « très bientôt ». Pour certains, les votes auront probablement lieu avant octobre prochain, dans la mesure où une disposition de la loi relative aux élections ivoiriennes impose que les listes électorales soient publiées trois mois avant le vote.

Une fois les élus municipaux et régionaux connus, ils seront invités à voter à leur tour les premiers sénateurs de Côte d’Ivoire.

Youssouf Bakayoko (sur la photo, en compagnie du couple Obama), président de la CEI : « la révision de la liste électorale est une tâche essentielle dont dépend la crédibilité du scrutin, faute de quoi, il pourrait être sujet à critiques et à conflits. »

Ces propos du président de la CEI semblent montrer patte blanche. Mais qu’en est-il exactement de la crédibilité des membres de la CEI quant à des élections propres ? Motus et bouche cousue de la part des concernés.

Une Commission électorale à la crédibilité remise en cause

À ce propos, le président de la CEI (et oncle du ministre de la Défense Ahmed Bakayoko selon certaines indiscrétions) était sensé quitter son fauteuil depuis 2016. Cela, après avoir passé six ans à tête de la Commission, suite à son élection par le comité central. Bon nombre de ses commissaires sont au terme de leur mandat. Mandat de trois ans qui, en principe, ne peut aller au-delà de deux fois.

Les soupçons relatifs à la crédibilité des membres de la CEI ne se limitent pas aux seules frontières ivoiriennes. À titre d’exemple, la très respectée Cour africaine des droits de l’homme, basée en Tanzanie, est réticente vis-à-vis « du caractère impartial et indépendant de la CEI ».

La Cour a même demandé à l’Etat de Côte d’Ivoire de revoir la liste des membres de la CEI en 2017. Demande jusque-là restée sans suite.