Etats-Unis
Le candidat républicain à la prochaine présidentielle aux États-Unis essaie de faire taire les critiques après des propos controversés sur un juge latino-américain.
Vendredi, le candidat républicain à la Maison Blanche a livré un discours qui tranche avec ses sorties habituelles : un discours appelant à la tolérance et à l’harmonie entre communautés, lu, pour une fois, sur un prompteur. « La liberté, sous toutes ses formes, signifie que nul ne doit être jugé sur sa couleur de peau, son ethnie, qui ne doivent pas être un critère. Aujourd’hui, nous sommes dans une nation divisée, et nous allons la ressouder. »
Une attitude compréhensible après que ses propos sur un juge qui s’intéresse à une affaire d’escroquerie contre lui ait provoqué une levée de bouclier chez les latino-américains, l’un des principaux réservoir d‘électeurs aux États-Unis.
Mais l’appel aura été cependant de courte durée. Sans notes, l’homme d’affaires s’est vite contredit, lors d’un meeting à Richmond, en prenant pour cible une sénatrice d’origine indienne. « Vous savez, Pocahontas… je l’attaque tellement, c’est injuste… Mais Elizabeth Warren, je l’appelle aussi Dingo, est l’une des pires sénatrices de tous les Etats-Unis. Elle n’a pratiquement rien fait, rien réussi. »
Des sorties verbales qui divisent jusque dans son propre camp : certains sénateurs républicains appellent à retirer le soutien du parti au magnat de l’immobilier.
Aller à la video
USA : des nationalistes afro-américains accusés d'agir pour la Russie
01:50
Les défis de la transition aux Etats-Unis
01:10
Soudan : tensions au sein du Conseil souverain de transition
Aller à la video
Engagé contre l'homosexualité, le gouverneur de Dar es Salam sanctionné par les USA
11:59
A Sharjah, la star du R'n'B Akon donne des conseils aux jeunes entrepreneurs
01:07
Soudan du Sud : manifestations contre les États-Unis