Après des mois de sécheresse sévère, plusieurs régions iraniennes ont enfin reçu leurs premières pluies significatives, offrant un répit attendu dans un pays frappé par l’une des pires pénuries d’eau de ces dernières décennies.
Sécheresse historique en Iran : la pluie revient, l’inquiétude demeure
Depuis le début de l’année, l’Iran fait face à un manque d’eau inédit : barrages à des niveaux historiquement bas, nappes phréatiques épuisées et restrictions quotidiennes dans plusieurs provinces. Dans certaines villes, les coupures d’eau potable se sont multipliées, alimentant l’inquiétude de millions d’habitants.
Les pluies tombées cette semaine à Téhéran, Ispahan et Shiraz ont temporairement amélioré la qualité de l’air et humidifié des sols desséchés. Les autorités parlent d’un « soulagement bienvenu », tout en rappelant que ces précipitations restent insuffisantes pour combler le déficit hydrique accumulé depuis des mois.
Experts et climatologues rappellent que l’Iran reste confronté à une crise de fond, aggravée par le changement climatique, la mauvaise gestion de l’eau, l’agriculture intensive et la croissance démographique. Malgré la pluie, la plupart des barrages affichent encore des niveaux alarmants. Les autorités appellent désormais à une gestion plus stricte des ressources, tandis que les habitants espèrent que ces pluies ne seront pas qu’une parenthèse dans une crise qui dure.