Le vice-ministre norvégien des Affaires étrangères et envoyé spécial au Soudan, Andreas Kravik, a rencontré jeudi le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil souverain de transition du Soudan, afin de discuter du conflit en cours et de la crise humanitaire.
Soudan : l'envoyé norvégien appelle à une trêve humanitaire
M. Kravik a qualifié la réunion de « constructive et franche », soulignant qu'il avait abordé un large éventail de préoccupations communes et réaffirmé l'engagement de la Norvège envers le peuple soudanais. Il a souligné l'urgence de rétablir un processus politique et de mettre en œuvre une trêve humanitaire afin de permettre l'acheminement de l'aide, qualifiant la situation actuelle de « plus grande catastrophe humanitaire au monde ».
Il a également clarifié les informations faisant état d'une nouvelle proposition américaine de trêve, les qualifiant d'« infondées », et a souligné que la seule proposition actuelle est celle soumise il y a plusieurs semaines. M. Kravik a souligné qu'une trêve humanitaire vise à suspendre temporairement les hostilités et ne constitue pas un cessez-le-feu ou un accord politique.
Le Soudan est en proie à un conflit depuis avril 2023, date à laquelle des combats ont éclaté entre les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, une milice paramilitaire, provoquant le déplacement de millions de personnes et créant ce que l'ONU qualifie de plus grande crise humanitaire au monde.
Les États-Unis, la Norvège et d'autres partenaires internationaux ont plaidé en faveur d'une trêve humanitaire comme première étape vers un processus politique plus large.
M. Kravik a réaffirmé l'engagement de la Norvège envers le Soudan, exhortant toutes les parties à s'engager de manière constructive sur la proposition existante et avertissant que la désinformation pourrait compromettre les fragiles progrès accomplis.
Il s'est félicité du maintien en activité du poste-frontière d'Adre, qui a permis à l'aide d'atteindre les communautés touchées.