L'Égypte a réagi fermement, vendredi, aux accusations du chef des Forces de soutien rapide du Soudan.
L'Egypte nie toute implication dans le conflit au Soudan
La veille, Mohamed Hamdan Dagalo, chef des Forces de soutien rapide, a accusé Le Caire d’avoir bombardé ses positions, à Jabal Moya, dans l’État de Sennar, dans le Centre du Soudan.
Selon lui, l’Égypte, aurait également fourni à l’armée soudanaise "huit avions de guerre et des bombes de fabrication américaine".
Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères dément catégoriquement ces allégations et demande « des preuves » au général Dagalo et une enquête de la communauté internationale.
Toujours d’après Forces de soutien rapide, d'autres pays soutiendraient secretement les forces armées soudanaises. Dagalo site l’Iran qui fournirait des drones, l’Ukraine des mercenaires. Et des combattants viendraient d’Azerbaïdjan, du Tigré éthiopien et de l’Érythrée.
Depuis avril 2023, le conflit entre les forces armées soudanaises et les RSF a coûté la vie à plus de 20 000 personnes et déplacé près de 10 millions de civils, selon les Nations Unies.