La crise frontalière entre le Bénin et le Niger s'accentue, les discussions sont au point mort. Les deux pays se rejetant la faute.
Crise à la frontière : les discussions entre le Bénin et le Niger au point mort
Le président Talon impose l'ouverture des frontières terrestres ou à minima, que les autorités nigériennes annoncent officiellement que la fermeture de celles-ci fait exception au pétrole avant tout redémarrage du transit du pétrole nigérien à partir du port de Sèmè-Kpodji. De son côté, Niamey brandit des raisons sécuritaires pour les maintenir fermées.
Devant cette impasse, le Bénin a envoyé un émissaire à Niamey qui s'est vu signifier une fin de non-recevoir. Interrogé, le Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine, critique la démarche béninoise dont la police béninoise a été chargée de chasser ses représentants du port de Sèmè-Kpodji. Une réunion de médiation s'est tenue à Niamey la semaine dernière à l'initiative de la société chinoise Wapco. Mais aucun terrain d'entente ne semble pour l'instant avoir été trouvé.
En novembre 2023, le Niger a inauguré un oléoduc géant, qui doit permettre d’acheminer jusqu’au Bénin le pétrole brut extrait du gisement d’Agadem dans le Sud-Est.