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Mpox : un photographe capture des clichés de l'épidémie en Afrique

Mpox : un photographe capture des clichés de l'épidémie en Afrique
Christophe Chavilinga, 90 ans, atteint de mpox, attend d'être soigné dans une clinique de Munigi, dans l'est du Congo, le vendredi 16 août 2024.   -  
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AP

République démocratique du Congo

Moses Sawasawa est un photographe indépendant au Congo qui a commencé sa carrière en 2015 à l'âge de 18 ans, Il couvre les questions humanitaires, la culture, la santé et la vie quotidienne.

Il a grandi dans une période de conflit mais, au lieu de cela, a concentré son travail sur la capture des activités quotidiennes avec son appareil photo. Ce qui le fascine le plus, c'est l'être humain, en particulier les femmes et les enfants, qui sont presque omniprésents dans ses photographies.

Pourquoi cette photo ?

J'ai pris cette photo quelques jours après que l'Organisation mondiale de la santé a déclaré le mpox comme une urgence mondiale. La plupart des cas de mpox concernent des enfants - environ 70 % ont moins de 15 ans, selon le CDC Afrique - j'ai donc voulu illustrer ces 30 % avec une photo d'un adulte.

Comment j'ai fait cette photo

J'ai attendu dans une pièce où dormait un homme de 90 ans. J'ai attendu qu'il se réveille pour rendre la photo un peu plus vivante.

J'ai passé pas mal de temps à attendre et à discuter avec le petit-fils de l'homme, qui était son soignant, pour en savoir plus sur la vie du vieil homme. J'ai attendu 20 à 30 minutes avant qu'il ne se réveille.

J'ai un Sony a7R Mark IV et un objectif 24-70mm GM 2.8. Je me suis rapproché un peu du vieil homme, portant des vêtements de protection, bien sûr. J'ai réglé l'ouverture à 2.8 pour créer un léger flou sur sa robe multicolore.

Pourquoi cette photo fonctionne

Cette photo fonctionne parce qu'elle est unique. Oui, il y avait d'autres adultes malades, mais pour moi, j'ai choisi d'attendre le vieil homme parce que je le trouvais très photogénique, avec le mpox qui défigurait son visage et sa moustache partiellement disparue.

J'ai pris plusieurs photos de cet homme, de ses mains, de ses pieds, mais j'ai préféré celle-ci parce qu'elle raconte parfaitement l'histoire. Je suis convaincu que même dans les mauvaises nouvelles, nous, les photographes, sommes censés trouver quelque chose de beau dans une histoire malheureuse. C'est une photo avec une histoire derrière elle, et cela pourrait aussi faire un beau tableau.

Sawasawa sur Instagram. : https://www.instagram.com/mosessawasawa/?locale=fr&img_index=1

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