Etats-Unis
Des représentants de la ville de Newark, la rappeuse Queen Latifah, l'artiste Nina Cooke John, le fondateur d'Audible Don Katz et d'autres personnes ont coupé le ruban pour inaugurer, le '' Shadow face'', un nouveau monument à la mémoire de l'abolitionniste Harriet Tubman.
'' Nous voulons que les gens sachent, ressentent, comprennent ce qui était en jeu, et à quel point Harriet Tubman était incroyablement courageuse. J'ai adoré travailler avec Audible, et j'aime travailler avec eux pour partager des histoires qui responsabilisent et qui inspirent. Ensemble, nous nous engageons à faire progresser les narrations noires, en particulier la narration afro-américaine, l'expérience noire, afin qu’elles puissent avoir un impact réel dans nos communautés et dans le monde entier'', a expliqué
La place s’appelait Jusqu'à récemment, Washington Park, en l'honneur de George Washington, et comportait une statue de Christophe Colomb, retirée en 2020. L’architecte du monument de Harriet Tubman peine à cacher sa satisfaction.
La Militante abolitionniste ayant marqué l’histoire de la ségrégation aux Etats-Unis. L’œuvre se trouve dans Washington Park, qui porte désormais son nom.
"Cette commande représente beaucoup pour moi en tant qu'artiste, en tant qu'architecte, en tant que femme et en tant que mère de filles noires. Ce projet représente beaucoup pour moi, non seulement parce qu'il m'a donné l'occasion de créer une œuvre d'art dans l'espace public en racontant l'histoire riche d'une femme puissante, révélant la profondeur et la force de la communauté de Newark, les nombreux habitants qui ont donné de leur temps, de leurs compétences et de leurs ressources pour soutenir les efforts de l'abolition et beaucoup plus.'', explique Nina Cooke John, architecte, Shadow of a Face.
Celle que l’on appelait ‘’ la Moise noire’’ a bâti sa réputation en aidant, pendant des années des centaines de personnes à échapper à l'esclavage en empruntant le chemin de fer clandestin.
"C'est une femme d'histoire. Beaucoup l'appellent une héroïne des États Unis. Dans notre famille, nous l'appelions simplement tante Harriet. Il s'agit d'Harriet Tubman, la plus grande conductrice du chemin de fer clandestin. Et Harriet a dit, je me suis plonge au fond de moi même et j ai réfléchi. J'avais le droit à une seule chose entre la liberté et la mort. Si je ne pouvais pas avoir l'une, j'aurais l'autre, et aucun homme ne devrait me prendre vivante.", raconte Michele Jones Galvin, descendante de Harriet Tubman.
Outre le combat antiraciste, la militante décédée en 1913 s’est aussi illustrée en faveur des droits des femmes. Notamment leur droit à voter.
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