Nigéria
Une douzaine de soldats supposés appartenir à Boko Haram ont ouvert le feu sur un groupe de pêcheurs à la sortie du village de Guggo, dans le nord-est du nigeria, mercredi soir.
"En vérité, nous sommes fatigués de cette situation qui dure depuis plus de dix ans maintenant. Le gouvernement devrait soit les éradiquer, soit appeler les parties concernées et négocier la paix avec elles," explique Labbo Tahiru, chef des pêcheurs, 64 ans.
Les pêcheurs étaient en train de trier leurs butins journaliers au bord de la rivière lorsqu'ils ont été attaqués.
Ni l'armée ni les autorités locales n'ont commenté l'attaque.
"Lorsque vous voyez quelqu'un dans une telle situation, ce n'est pas qu'il veut être dans cette situation, mais plutôt qu'il s'y est retrouvé. Personne ne risquera sa vie, mais certains peuvent risquer la leur parce qu'ils n'ont pas d'autre choix que d'y aller malgré le risque, car c'est le seul moyen pour eux de gagner leur vie," a rajouté Inusa Isiyaka, pêcheur, 52 ans.
Depuis le début de l'insurrection en 2009, au moins 40 000 personnes ont été tuées et plus de deux millions ont été déplacées de leur domicile, selon l'ONU.
La violence s'est également étendue à certaines parties du Niger, du Tchad et du Cameroun voisins, ce qui a incité une coalition militaire régionale à combattre les militants.
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