Afrique du Sud
La condamnation inédite de Jacob Zuma continue de faire réagir en Afrique du Sud. Hier, la cour constitutionnelle a condamné l'ancien président à 15 mois de prison.
Il avait refusé de se présenter devant les enquêteurs chargés de la lutte contre la corruption pendant plusieurs années. Selon l'un de ses collaborateurs, cette annonce n'aurait pas entaché le moral de l'ancien dirigeant.
Pour le juge en chef adjoint Raymond Zondo, cette condamnation est un symbole. "Nous pensons que ce jugement est d'une grande importance dans notre démocratie constitutionnelle. Il défend l'état de droit dans notre pays. Il défend la suprématie de notre constitution. Il réaffirme le principe selon lequel nous sommes tous égaux devant la loi."
Les avocats de l'ancien président travaillent encore à fournir une réponse cette condamnation. L'ancien président est accusé d'avoir permis le pillage des caisses publiques pendant ses mandats.
"Ceux qui ont encore la tentation de mettre les doigts dans la caisse, d'abuser des entreprises publiques et de leurs positions de confiance, savent maintenant que nous sommes tous égaux devant la loi", détaille l'analyste politique Pr Lesiba Teffo. "C'est la beauté de ce jugement qui est bon pour la direction de l'ANC, en particulier pour le président Cyril Ramaphosa, qui veut que les choses soient faites de la bonne façon. Cela lui confère beaucoup de pouvoir, ainsi qu'aux autres personnes qui veulent vraiment redresser l'organisation et le pays."
Jacob Zuma a jusqu'à dimanche 4 juillet pour se rendre aux autorités. S'il ne se présente pas dans les temps, la police aura l'ordre de l'arrêter.
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