Algérie
L'armée française a torturé et assassiné le militant algérien Ali Boumendjel lors de la guerre d’Algérie. Le président français Emmanuel Macron l'a reconnu devant les petits-enfants du dirigeant nationaliste algérien, reçus à l'Elysée, et dans un communiqué publié le 2 mars 2021.
Ali Boumendjel fut arrêté, placé au secret, torturé, et finalement assassiné le 23 mars 1957, en plein milieu de la guerre d’Algérie. Cette reconnaissance par la France est un geste d’apaisement qui faisait partie des préconisations de l’historien Benjamin Stora.
Le rapport, réalisé pour résoudre les tensions autour de la mémoire ce conflit, sur la colonisation et la guerre d’Algérie, a toutefois rouvert des plaies des deux côtés de la Méditerranée. Publié le 20 janvier dernier, il avait ravivé la volonté du gouvernement algérien d’obtenir une reconnaissance des crimes coloniaux alors que la France répondait que des gestes symboliques seraient faits, mais qu’aucune excuse ne serait présentée.
La nièce d’Ali Boumendjel, Fadela Boumendjel-Chitout, avait dénoncé un mensonge d’Etat en évoquant l’assassinat de son oncle. Le crime avait été avoué en 2000 par Paul Aussaresses, ancien responsable des services de renseignement à Alger, qui révéla avoir ordonné qu'Ali Boumendjel soit assassiné, et que l’homicide soit ensuite maquillé en suicide.
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