Algérie
Ouverture en Algérie du procès des 14 suspects dans l'enlèvement et la décapitation en 2014 de l'alpiniste français Hervé Gourdel.
L'assassinat avait été revendiqué à l'époque par une faction djihadiste affiliée au groupe Etat islamique. Un seul des huit accusés poursuivis pour l'enlèvement et le meurtre du Français s'est présenté ce jeudi au tribunal, les sept autres prévenus étant jugés par contumace. Six autres suspects sont accusés de ne pas avoir informé rapidement les autorités de l'enlèvement de l'alpiniste.
Des membres de la famille de l'alpiniste, dont sa compagne Françoise Grandclaude, ont fait le déplacement en Algérie. "Je trouve très difficile de parler de lui, nous sommes encore sous le choc", a-t-elle déclaré."Mais je me souviens qu'il y a beaucoup d'incohérences dans les paroles de l'accusé principal". Le principal accusé, Abdelmalek Hamzaoui, qui est en détention, serait en mauvaise santé selon ses avocats. Il s'est présenté au tribunal en ambulance dans un fauteuil roulant. Il était accompagné d'une équipe médicale et surveillé de près par les forces spéciales de la police.
Peine de mort
Quatre des cinq compagnons d'escalade d'Hervé Gourdel ont formellement identifié Abdelmaled Hamzaoui au tribunal comme étant l'un des kidnappeurs."Je me souviens du dernier regard de Hervé alors qu'ils l'emmenaient de force", a témoigné Hamza Boukamoum, un de ses guides d'escalade. "_Nous avons essayé de les arrêter, mais ils nous ont repoussés en disant : "Vous vous en fichez, ce n'est pas un musulman". _Abdelmalek Hamzaoui risque la peine de mort s'il est condamné coupable par le tribunal.
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