Mali
Au Mali, la junte souhaite une transition de deux ans avec un président militaire. C’est sur cette proposition que s’est ouverte la deuxième journée de concertation nationale avec les partis d’opposition et la société civile.
Quelque 500 participants sont en conclave à Bamako pour tenter de surmonter leur dissensions, un mois après le putsch contre le président Ibrahim Boubacar Keita. A l'exemple de Sidi Cissé, un un délégué régionale de la région de Gao : "Nous pensons que si les régions, si les différents participants, sont venus de partout, c'est pour venir proposer. Je pense que cette proposition, en tout cas celle qui est portée lors de cette concertation par la région de Gao, c’est de voir un civil diriger cette transition là."
Charte de transition
Hamidou Cissé, du Mouvement Populaire 4 Septembre n'est pas de cet avis. "Sans demi-mesure un militaire au pouvoir, c’est mon objectif principal. Déjà, ce n'est cacher à personne que, les tiers du Mali sont occupés. En voyant l’état du Mali, qui peut oser dire aujourd’hui de donner le pouvoir a un civil ?"
Selon une charte de transition élaborée par la junte, le président de transition pourrait nommer un nouveau chef de gouvernement, mais il serait toutefois interdit de se presenter aux elections. Différents participants s'attendent à ce que les colonels tranchent eux-mêmes sur la base d'une synthèse des débats des derniers jours.
Le pays subit la pression de ses voisins de la Communauté des Etats ouest-africains qui exigent pour leur part la nomination d’un civil d’ici mardi.
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