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La France adoube la présidentielle mauritanienne, l'opposition maintient la pression

La France adoube la présidentielle mauritanienne, l'opposition maintient la pression

Mauritanie

La diplomatie française globalement satisfaite de la tenue de la présidentielle en Mauritanie. Dans son point presse quotidien, le Quay d’Orsay a salué « le bon déroulement de l‘élection présidentielle intervenue ce samedi 22 juin en Mauritanie, dans un climat pacifique. Elle se réjouit de la forte participation du peuple mauritanien à ce moment démocratique historique », a indiqué la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Selon les résultats de la Commission électorale, le candidat du pouvoir, l’ex-général Mohamed Cheikh El-Ghazouani a remporté le scrutin sur un score de 52,01 % des suffrages, loin devant le militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid (18,58 %), l’ex-Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar (17,87 %) et le journaliste Baba Hamidou Kane (8,71 %).

L’opposition rang serrée

Si Paris se dit « prête à travailler étroitement avec les nouvelles autorités, afin de renforcer encore les liens » entre la France et la Mauritanie, les opposants, eux, entendent bien contester par tous les moyens légaux, les résultats annoncés. Lundi, les quatre opposants en lice ont rejeté les résultats, estimant “inévitable” la tenue d’un second tour, le 6 juillet, entre l’un d’entre eux et M. Ghazouani.

Dans la soirée de lundi, la tension est montée d’un cran dans les encablures des sièges de deux opposants, de MM. Ould Abeid et Kane, où des affrontements ont éclaté entre militants de l’opposition et forces de l’ordre. Quelque temps plus tard, la police a mis sous verrous les deux sièges, sans faire de commentaires publiquement.

Les Mauritaniens ont voté en nombre le 22 juin – 62,66 % de participation – pour la première transition entre deux présidents élus dans ce vaste pays du Sahel secoué par de nombreux coups d’Etat de 1978 à 2008, date du putsch qui a porté Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir, avant son élection en 2009. Il ne pouvait se représenter après deux mandats conformément à la constitution.

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