Côte d'Ivoire
En Côte d’Ivoire, les réactions au sein de la coalition au pouvoir se sont enchaînées à la suite de l‘éclatement de l’alliance entre les deux partis qui gouvernent le pays depuis 2010.
Après plusieurs mois de tensions croissantes, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a décidé de se retirer de l’initiative du président Alassane Ouattara visant à créer un parti commun avec sa propre organisation, le Rassemblement des Républicains (RDR). Si pour certains, cette séparation annoncée à deux mois des élections municipales et régionales est justifiée, pour d’autres, il n’est pas question de suivre les séparatistes.
Selon N’goran Djédri, directeur de l’administration du PDCI, “le PDCI -RDA dirigé par le président Henri Konan Bédié ne se reconnaît pas aujourd’hui dans le gouvernement actuel étant donné que lors de la formation de ce gouvernement, le président de notre parti n’a pas été consulté et donc nous ne savons pas au nom de quel parti politique ces frères qui sont à ce gouvernement ont été appelés”.
“C’est regrettable qu’on soit arrivé à prendre une telle décision, et on parle même d’une nouvelle alliance qui peut être créée mais nous nous préférons être alliés aux enfants d’Houphouët que de nous allier à des gens qui ne partagent pas la même idéologie que nous”, a martelé Kobenan Kouassi Adjoumani, cadre du PDCI.
Alors que les élections municipales et régionales sont prévues le 13 octobre, la présidentielle en 2020, cette rupture marque une “recomposition du paysage politique ivoirien”, selon le politologue Sylvain Nguessan, déjà en pleine effervescence avec l’amnistie et la libération mercredi de Simone Gbagbo et des principaux responsables du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le troisième grand parti du pays.
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