Les solutions du Vatican pour mettre fin aux violences dans le Kasaï

Le Saint-Siège a sa petite idée pour en finir avec les violences qui ont cours dans la région du Grand Kasaï depuis plusieurs mois maintenant, en République démocratique du Congo et qui touchent “la population civile, les institutions religieuses et les organisations religieuses”.

Face au Conseil des droits de l’homme de l’ONU il y a quelques jours, l’archevêque Ivan Jurkovič, Observateur permanent du Vatican à l’ONU, à Genève a énuméré cinq points essentiels censés mettre un terme à la crise, “conséquences tragiques des tensions qui n’ont jamais été abordées de façon adéquate”.

1. Mettre en place un cessez-le-feu qui garantit la fin de la violence et la prévention du trafic d’armes ;

2. Défendre son devoir de protéger et de respecter les civils et le personnel humanitaire ;

3. Promouvoir des efforts efficaces, objectifs, ouverts et transparents en matière de réconciliation, de dialogue et de consolidation de la paix ;

4. Assurer une médiation impartiale du conflit et établir des processus démocratiques surveillés qui comprennent toutes les franges de la population ;

5. Créer des conditions qui permettront le retour sécuritaire et volontaire des réfugiés au Kasaï.

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Ce plaidoyer de l‘Église catholique est intervenu au lendemain d’un bilan communiqué sur les violences dans le Kasaï. Selon les chiffres de l’institution, 3 383 décès ont été signalés dans le cadre de la crise et de nombreux édifices et infrastructures catholiques ont également été détruits.