Gabon
Vendredi à l’occasion d’un meeting avec des membres de l’opposition et de la société civile, l’opposant a promis de prêter serment « bientôt ». Il a d’ailleurs invité la police et l’armée gabonaise à le rejoindre dans son combat contre la réélection du président Ali Bongo.
La situation post-électorale au Gabon était d’ailleurs au menu des débats de l’assemblée parlementaire UE-ACP (des pays de l’Union Européenne et de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique). Les parlementaires n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une résolution commune concernant le déroulement des élections gabonaises il y a quelques mois. La mission d’observation de l’UE avait jugé le processus électoral gabonais « non transparent » et avec des résultats « très douteux ».
De son côté, Jean Ping ne se décourage pas et multiplie les démarches pour se faire entendre. Il y a quelques jours l’opposant a transmis à la Cour Pénale Internationale un dossier accusant le pouvoir gabonais de « crimes contre l’humanité ». En août dernier l’annonce de la réélection d’Ali Bongo avait entraîné des violences graves dans le pays, habituellement paisible.
Aller à la video
Zimbabwe : répression sans relâche de l'opposition après l'élection
01:05
Sénégal : le Pastef fait appel à la cour de justice de la CEDEAO
02:35
Zimbabwe : l'opposition craint une nouvelle ère de répression
01:11
Allemagne : 228 arrestations après un festival érythréen
Aller à la video
Présidentielle en Egypte : le seul candidat en campagne crie à l'acharnement
Aller à la video
Ouganda : la police suspend une campagne de mobilisation de l'opposition