France
Alors que la bataille finale pour prendre Mossoul est imminente, la ville syrienne de Raqa est maintenant elle aussi dans le collimateur de la coalition occidentale, dont les membres étaient réunis à Paris mardi après-midi. Les préparatifs d’isolement de la localité, contrôlée par le groupe Etat Islamique, ont commencé.
« Daech n’est pas tombé, mais Daech vacille. Et c’est donc maintenant qu’il faut accroître nos efforts. La perte à terme de Mossoul, la deuxième ville d’Irak, constituera un revers sanglant pour Daech », a dit Jean-Yves le Drian, le ministre français de la Défense.
Les deux offensives pourraient donc se superposer.
« Ajourd’hui, nous, en tant que membres de la coalition, a déclare Ashton Carter, secrétaire d’Etat américain à la Défense, allons nous focaliser sur l’encerclement d’EI (Etat islamique) et la perte du contrôle qu’il a sur Raqa avec le même sens de l’urgence et la même précision. »
De son côté François Hollande a prévenu qu’il faudrait bien anticiper les conséquences d’une chute de Mossoul, allusion au danger du retour dans leurs pays des djihadistes étrangers actifs en Irak.
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