Élections législatives en Côte d'Ivoire : dans l'attente des résultats

Le président ivoirien Alassane Ouattara s'exprime après avoir prêté serment au palais présidentiel d'Abidjan, en Côte d'Ivoire, le lundi 8 décembre 2025.   -  
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Sia Kambou/AP

Les élections législatives en Côte d'Ivoire ont eu lieu le samedi 27 décembre 2025.

Selon la Commission électorale indépendante du pays, les résultats devraient être annoncés entre le 28 décembre et le 30 décembre 2025. Tout litige électoral devrait être résolu avant le 5 janvier 2026, avant que la nouvelle Assemblée nationale ne se réunisse.

Les députés de l'Assemblée nationale sont élus pour un mandat de cinq ans au suffrage universel direct.

Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes samedi matin pour élire leurs représentants au Parlement, deux mois après la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle qui lui a permis d'obtenir un quatrième mandat controversé. Plus de huit millions de personnes ont le droit de voter pour 255 membres de l'assemblée nationale du pays.

Le parti de Laurent Gbagbo, le PPA-CI (Parti du peuple africain - Côte d'Ivoire), boycotte ces élections après avoir été exclu de l'élection présidentielle d'octobre. La période précédant cette élection a été marquée par la mise à l'écart des principaux candidats de l'opposition, dont Gbagbo et Tidjane Thiam, et par une violente répression de la contestation.

La réélection de M. Ouattara est le dernier exemple en date d'hommes vieillissants continuant à détenir le pouvoir en Afrique, où la population est la plus jeune du monde. Paul Biya (Cameroun), 92 ans, Yoweri Museveni (Ouganda), 81 ans, et Teodoro Mbasogo (Guinée équatoriale), 83 ans, sont d'autres dirigeants africains plus âgés encore au pouvoir.

M. Ouattara a supervisé une relance économique depuis la guerre civile qui a pris fin en 2011, atteignant un taux de croissance annuel de 6 % soutenu par un boom du cacao. Cependant, 37,5 % des 30 millions d'habitants du pays vivent encore dans la pauvreté et les emplois sont rares pour les jeunes. Il s'est également disputé avec les juntes des pays du Sahel (Niger, Mali et Burkina Faso) au sujet du soutien présumé de M. Ouattara à la France, que les juntes ont rendue responsable de la détérioration de la sécurité dans la région.

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