Les États-Unis ont lancé une série de frappes aériennes massives au Yémen, tuant au moins 53 personnes.
Yémen : au moins 53 morts dans des frappes américaines
Cette opération, la plus importante depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, est destinée à dissuader les Houthis de cibler les navires en mer Rouge. Les bombardements ont touché les villes de Sanaa, Saada et al-Bayda, entraînant de lourdes pertes civiles, selon les autorités houthis.
En réponse à ces attaques, les Houthis dénoncent une "agression américano-britannique" et promettent des représailles. De son côté, Donald Trump assume pleinement cette intervention militaire, la qualifiant de "force létale écrasante". Il avertit également l'Iran en déclarant : "Votre temps est écoulé". Téhéran, pour sa part, condamne fermement ces frappes, les qualifiant de violation du droit international.
Sur le terrain, la population yéménite est en état de choc. "Les explosions étaient si puissantes qu’on aurait dit un tremblement de terre", confie un habitant de Sanaa. Le pays, déjà ravagé par des années de guerre, se retrouve une nouvelle fois plongé dans l’horreur.
L'administration Trump justifie cette action par la menace que représentent les Houthis sur la navigation internationale, bien que le groupe n'ait pas encore concrétisé ses menaces. Cette escalade intervient dans un contexte déjà tendu au Moyen-Orient, dans uneune région au bord de l’embrasement.