En péril au Niger, le groupe français Orano enregistre des pertes

Un homme entre dans la tour Areva dans le quartier d'affaires de La Défense, en banlieue parisienne, mardi 23 janvier 2018.   -  
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Le groupe français spécialiste du combustible nucléaire a terminé le premier semestre de l’année avec une perte de 133 millions d’euros, selon les résultats présentés vendredi. Alors qu'au 1er trimestre 2023, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 117 millions d'euros.

Mais cette année il voit rouge. La faute au Niger qui a décidé en juin, de délester la compagnie, de la mine d’Imouraren. Elle est la plus grande au monde avec des réserves estimées à 200 000 tonnes.

Mais pas que, la Somair, la filiale détenue à 63 % par Orano et qui exploite l’uranium d’Arlit, dans le septentrion nigérien peine à exporter sa production. Et pour cause, l’interdiction mise en place par les militaires au pouvoir à Niamey depuis un an.

Face à ces écueils, la compagnie a été obligée de vendre sa production d’uranium destinée au départ à financer la fermeture du site.

Preuve que depuis le coup d’Etat ayant renversé l’ex-président Mohamed Bazoum, il y a un an, Orano, détenu à 90 % par l’Etat français est en grande difficulté au Niger.

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